Des foules manifestent dans la région chinoise du Xinjiang contre les mesures de confinement liées au COVID-19.
Des vidéos de la capitale du Xinjiang, Urumqi, publiées en ligne — et vérifiées par Reuter et Nikkei — Afficher des foules manifestant sur une place et appelant le gouvernement chinois à mettre fin au verrouillage.
La région du Xinjiang est soumise à un verrouillage strict depuis plus de trois mois. Les troubles contre le verrouillage sont devenus encore plus forts après l’incendie d’un appartement à Urumqi tué 10 personnes le jeudi.
Les autorités de Pékin ont poursuivi une politique zéro COVID qui comprend des mesures de confinement strictes pour empêcher la transmission du coronavirus.
Les autorités locales ont annoncé samedi qu’elles allègeraient partiellement et progressivement les mesures de confinement dans les zones « à faible risque », selon un reportage de CNN citant une conférence de presse locale.
Les autorités chinoises ont été accusées à plusieurs reprises par les gouvernements occidentaux et les organisations de défense des droits de l’homme de violer les droits de l’homme dans la région du Xinjiang, où vit la majorité de la minorité musulmane ouïghoure.
Lors d’une visite en Chine début novembre, le chancelier allemand Olaf Scholz a reconnu que les méthodes de Pékin pour lutter contre la pandémie de coronavirus « diffèrent grandement » de ceux de l’Allemagne, mais que les deux pays sont alignés dans leur lutte contre l’agent pathogène. Scholz a annoncé à Pékin que le vaccin BioNTech/Pfizer COVID-19 serait proposé aux expatriés en Chine.